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La Fédération pour les Circulations Douces en  Essonne lutte  pour la sécurité et le confort des déplacements  non motorisés  ( à pied, en fauteuil roulant, à vélo, à rollers)

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mis en ligne le 5 mai 2011

pictogramme Vile à 30

La FCDE soutient la campagne  VILLE  A  30, VILLE  A  VIVRE et vous invite à signer individuellement votre engagement citoyen sur le site www.ville30.org

Elle souhaite que le concept VILLE  A  30, VILLE  A  VIVRE s’impose et que le panneau d’entrée d’agglomération rime partout avec « zone 30 ».

 

- 30 km/h sera ainsi la règle générale en ville, et 50 km/h l’exception sur certains axes de transit à trafic élevé, seuls signalés spécifiquement.

- Les zones de rencontre y seront la solution évidente chaque fois que le trafic est faible ou que l’absence de trottoirs conformes aux normes d’accessibilité oblige les piétons à circuler sur la chaussée.

- La généralisation des double-sens cyclables en résultera sans signalisation particulière, et sans rogner sur les espaces dédiés aux piétons qui ne doivent plus être la variable d’ajustement de la voirie.

- Seuls les axes à 50 justifieraient encore des bandes ou pistes si difficiles à aménager, entretenir et faire respecter en ville.

 

Plusieurs villes de l’Essonne ont déjà pris la décision d’instaurer l’ensemble de leur territoire en zone 30. Elles sont des exemples à suivre …


 

Manifeste pour une ville à 30 km/h

 

La rue n’est pas une route. Rues, ruelles, impasses, artères et autres voies de nos villes ne sont pas identiques aux nationales, départementales et rocades. Une évidence pour tous ? Pas au regard du code de la route puisque la même logique routière s’y applique.

Pour cela, il y a urgence à mettre en œuvre le code de la rue pour nos villes et nos villages ; la ville n’est pas réductible à une somme de routes dont l’objectif premier est de faciliter la circulation automobile, assignant à résidence les plus vulnérables et empêchant tout autre choix de mobilité.

La nécessité de densifier harmonieusement les agglomérations pour lutter contre l’étalement urbain et la volonté d’y recréer du lien social nous font dire qu’il est temps d’entrer à nouveau dans l’ère de la ville.

Pour une ville respectueuse de tous

Enfant, parent avec poussette, senior, accidenté de la vie, personne à mobilité réduite, cycliste, roller, piéton, chacun a droit à la ville. Un usage responsable de l’automobile en est la condition, en particulier grâce à une modération des vitesses.

30 km/h : un maximum en milieu urbain

La vitesse oblige le conducteur à porter son regard loin devant, essentiellement sur la chaussée, l’isolant de son environnement immédiat, en particulier de ce qui se passe sur les côtés. La ville disparaît au profit de la route et les usagers locaux sont réduits au statut d’obstacles.

C’est ainsi que l’enfant qui joue sur le trottoir et risque de s’élancer pour traverser la rue n’est pas vu. Et dans ce cas, comme plus le véhicule roule vite, plus ses distances d’arrêt s’allongent, l’accident devient presque inévitable. Or, si dans un choc à 50 km/h, le piéton est tué à coup sûr, il a de fortes chances de s’en sortir à moins de 30 km/h.

Les nuisances sonores baissent également avec la réduction de la vitesse.

En ville, tous ces bénéfices s’obtiennent contre un allongement de seulement quelques secondes par kilomètre parcouru : négligeable à l’échelle d’un trajet complet.

La limitation à 50 km/h doit donc devenir l’exception au lieu de la règle et réservée à des axes de transit.

Des avancées dans les textes… à dynamiser sur le terrain

Les premiers textes dits du « code de la rue » vont dans le sens de la ville apaisée : ils établissent le principe de prudence, créent la zone de rencontre (20 km/h, priorité piétons) et facilitent la traversée des piétons et la circulation des cyclistes (doubles sens cyclables obligatoires dans les zones apaisées et possibilité de tourne-à-droite aux feux tricolores).

Il apparaît essentiel que les responsables d’une part, mettent en œuvre les outils de progrès de ce « code de la rue », et d’autre part fassent connaitre et respecter les règles.

Ces dispositions renouent avec une ville pensée en termes de convivialité et de qualité de vie et nous voulons inciter chacun à poursuivre volontairement la démarche au travers de cet appel.

Ville 30, tous acteurs

Par cet appel, nous engageons chaque conducteur responsable -à commencer par nous-mêmes, signataires- à exercer sa liberté de modérer les vitesses :

en roulant de manière apaisée partout où la vie locale est présente,
en affichant son engagement à l’aide de l’autocollant « Ville 30, ville à vivre » disponible sur le site 

Une réduction de la vitesse pour augmenter la sécurité, la qualité de vie, la convivialité, renforcera l’idée de réhabiliter la ville pour ce à quoi elle était destinée : un lieu de vie et d’échanges.