frise FCDE

FCDE

La Fédération pour les Circulations Douces en  Essonne lutte  pour la sécurité et le confort des déplacements  non motorisés  ( à pied, en fauteuil roulant, à vélo, à rollers)

logo de la FCDE -

Respectons-nous les uns les autres !

Accueil

Présentation de la FCDE

Statuts de la

FCDE

La Charte de

la FCDE

Liens

utiles

Associations adhérentes

Pages  adhérents

RECHERCHE sur le site


BLOG

Actualités, débats, propositions 


FORUM TECHNIQUE


1-Code de la route et circulations douces


2-Code de la route et aménageurs


LEGISLATION  déplacements  Loi handicap, PDU, PLD, Loi sur l'air, etc.


Déplacements des piétons valides  et handicapés


Déplacements des cyclistes


Schéma des des Circulations Douces et Charte du CG de l'Essonne


Aménagements et  Voies  Vertes en Essonne


Manifestations et Balades 


1-Espace enfants:

Sécurité, code, jeux, tests

2- pédagogie


Soutien à la pétition des Droits du Piéton contre l'envahissement des trottoirs de Paris par les motos et les vélos

 

retour sommaire des débats

RUBRIQUE : ACTUALITES, DEBATS, PROPOSITIONS

                                

LA FCDE SOUTIENT LE COMBAT DES DROITS DU PIÉTON CONTRE L'ENCOMBREMENT DES TROTTOIRS PAR DES DEUX-ROUES EN STATIONNEMENT SAUVAGE, ET APPELLE A SIGNER SA PETITION SUR  http://www.pietons.org

Pourquoi la FCDE soutient ce combat?


En préalable, rappelons ces principes que nous défendons devant les aménageurs :

- La place des vélos est sur la chaussée. Quand les conditions le permettent, le long de routes à fort trafic, des bandes ou pistes cyclables peuvent être des compléments utiles, mais elles doivent être très bien et fréquemment connectées à la chaussée qui, seule, permet un réseau continu lisible et maillé. Mais partager la voirie ne doit pas signifier que "pour assurer leur sécurité", on se débarrasse des cyclistes en les envoyant au milieu des piétons, après avoir rendu la chaussée dangereuse par l'abus d'obstacles et de rétrécissements bétonnés. La FCDE s'oppose aux pistes sur trottoirs, dangereuses aussi bien pour les piétons que pour les cyclistes, et qui , de plus, habituent les automobilistes à considérer que la chaussée est leur domaine réservé. 

- La FCDE réclame des places de stationnement pour les vélos en nombre suffisant,  1° - dans des parcs à vélos près des lieux publics importants, - 2° - le long des rues,  sur la chaussée, 1 place auto permettant de garer 7 à 8 vélos.

Une analyse objective de la situation à Paris montre que la protestation des piétons contre le stationnement anarchique des deux-roues sur les trottoirs est légitime, qu'il s'agisse de motos ou de vélos. En effet, cet envahissement généralisé est source de gêne, de peurs et de conflits permanents.

Les cyclistes  qui considéreraient qu'ils ne sont pas concernés par la pétition des DDP feraient preuve d'irresponsabilité. Certes, l'exaspération des piétons est essentiellement causée par la croissance exponentielle du nombre de motos en stationnement sauvage sur les trottoirs,  mais les cyclistes aussi ont leur part de responsabilité. De toute façon l'article R.417-10 du 30 juin 2003 du nouveau code, paragraphe 2, alinéa 1er sur lequel s'appuient les DDP pour leur protestation précise «est considéré comme gênant la circulation publique, l'arrêt ou le stationnement d'un véhicule sur les trottoirs, les passages ou accotements réservés à la circulation des piétons Le vélo est un véhicule et le code ne fait pas de différence entre deux-roues à moteur ou sans moteur (vélo) : leur stationnement illicite sur les trottoirs est considéré comme gênant et donc une infraction.

La situation à Paris

Une cause évidente de l’envahissement des trottoirs parisiens par les motos est l'imprévoyance des décideurs qui se sont surtout concentrés sur l'objectif de réduire la circulation automobile dans Paris, mais n’ont pas osé transférer suffisamment de places de stationnement sur chaussée vers les deux-roues motorisés dont il n'avaient pas anticipé l'énorme développement.  Ils avaient pensé que beaucoup d'automobilistes abandonneraient leur voiture pour la marche à pied, le vélo, ou les transports en commun. Mais en réaction aux difficultés de circulation  des dizaine de milliers d'entre eux sont passés à  la moto  parce que, comme avec un vélo, ils pouvaient se faufiler dans les embouteillages et trouver en fin de course une place de stationnement... sur un trottoir :  ils bénéficiaient en effet depuis 1994 d'une ordonnance tolérant leur stationnement sur les trottoirs "sans gêner les piétons", en conformité avec l'ancien code qui donnait à l'autorité investie du pouvoir de police la possibilité d’accorder cette tolérance. Pendant plusieurs années on s’est satisfait de cette situation anarchique jusqu’à ce que la Préfecture de Police décide d’attaquer le problème dans ses effets en faisant appliquer le Code dans toute sa rigueur. Résultat : les amendes pleuvent sur les motards (et dans une moindre mesure les cyclistes) au grand dam de l'Association des Motards en Colère qui affirme qu'il manque 100 000 places de stationnement pour les deux-roues à Paris et organise des rassemblements, manifestations et pétitions pour le rétablissement de la tolérance.

Quant aux cyclistes parisiens, à ce problème de manque de places de stationnement spécifiques pour eux, s'ajoute une ordonnance interdisant aux usagers de deux-roues d'attacher leur machine à du mobilier urbain, barrières, poteaux ou signaux. Dans la pratique, ce sont surtout les cyclistes qui sont pénalisés par cette interdiction, même là où leur vélo n'occasionne aucune gêne. En 2005 selon l'association MDB (Mieux se Déplacer à Bicyclette) la police a enlevé après en avoir coupé les attaches, 1700 vélos, or seulement 37 cyclistes ont récupéré leur bien. On peut en deviner les raisons possibles : 1 - leurs propriétaires ont cru être victimes de voleurs ordinaires et n'ont pas fait de recherches en raison du taux extrêmement faible vélos volés (lire marquage) retrouvés par la police, 2 - il s'agissait d'épaves ou presque, 3 - mais la principale raison était probablement le coût de la fourrière et de l'amende qui dépassait la valeur vénale du vélo. Pourtant la Loi sur l’air de 1996 et le PDU Île-de-France prévoient que les déplacements à vélo doivent être favorisés, ce qui implique que des solutions à leur besoin de stationnement soient rapidement trouvées.

Solutions : 

Nous ne nous prononcerons pas sur les solutions que les autorités parisiennes devront proposer aux motards, mais seulement sur les mesures à prendre d’urgence pour que les cyclistes parisiens ne se retrouvent pas mis systématiquement en infraction, ce qui serait un obstacle au développement du vélo comme mode de déplacement non polluant :

- Dans un premier temps et sur le court terme, une tolérance "intelligente" tenant compte de la réalité de la gêne occasionnée aux piétons (par exemple si un cheminement de 1m 40 reste disponible), et de la nuisance ou des détériorations causées au mobilier urbain par les attaches de vélos à l'évidence non abandonnés.

- L’agrandissement des parcs de stationnement notoirement en nombre insuffisant dans les abords des gares et autres lieux publics très fréquentés.

- La création aussi vite que possible de places de stationnement en grand nombre en linéaire sur la chaussée par suppression d'une place sur 25 ou 50 places pour autos par exemple,

Si les piétons font entendre leur voix et qu'ils sont appuyés sans arrière-pensées par les cyclistes (Fubicy, FFCT) et pourquoi pas ?... les motards de la FFMC,  tout le monde y gagnera car les autorités parisiennes ne pourront plus se défausser de leur responsabilité en faisant porter le chapeau aux cyclistes et motards. Elles devront traiter le mal à sa racine, le manque d'aménagements adaptés.

La FCDE oeuvrera dans ce sens.

 

haut de page