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Handicap : Des bandes cyclables expérimentales apporteront une solution aux problèmes de sécurité et d'accessibilité Bd Kennedy à Corbeil.
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Solution en vue Bd Kennedy à Corbeil (Cet article complète l'article du 21 octobre 2012, présenté ci-dessous Le G91 propose des bandes cyclables Bd Kennedy )
Le 14 novembre 2012, lors d'une réunion de la dernière chance, M. J-P Bechter, Maire de Corbeil-Essonnes et Président de la Communauté d'agglomération Seine-Essonne (CASE) a accepté le principe de bandes cyclables expérimentales le long de la première section déjà réalisée de l'aménagement non-conforme Bd Kennedy pour libérer les trottoirs des vélos, et les affecter exclusivement aux piétons. Le 14 novembre 2012, lors d'une réunion présidée par M. Pascal Fournier, Vice-président du CG91, chargé des déplacements, entre les représentants de la CASE, de la FCDE et des associations qui la soutiennent, la FCDE a répété que ne rien faire pour les cyclistes c’était les exposer au danger et qu'elles était favorables à une expérimentation de bandes cyclables dont l’effet serait bénéfique pour le respect de la limitation à 50 km/h, et donc pour la sécurité de tous, ainsi que pour la diminution des nuisances sonores et pour la qualité de vie dans tout le quartier.
Après discussion, M. Jean-Pierre Bechter, Maire de Corbeil-Essonnes a
accepté de donner son autorisation à l'installation de ces bandes en précisant que c'était à son corps défendant. "En cas
d’accident grave, j'appellerai en garantie ceux qui m'ont obligé à le faire". Il informe de son projet de
mettre en place un contrôle par sanction automatique des poids lourds qui empruntent cet itinéraire ce qui devrait aussi contribuer à
la sécurisation de l’itinéraire. M. Jean-Louis Gitton, Directeur des
Déplacements indique qu’il est donc prêt à signer
l’autorisation de voirie pour que la CASE lance les travaux de la seconde
tranche. Les détails techniques de mise en œuvre de l’expérimentation (durée, méthodologie d’évaluation, traitement des carrefours, signalisation) seront vus entre les services de la CASE et du CG. La FCDE demande à y être associée et signale qu'elle a depuis juillet des propositions à faire pour la traversée des carrefours et le traitement des mouvements tournant à gauche. Certains des assistants souhaitent que les choses soient mener rondement pour que les cyclistes qui sont déjà nombreux sur les trottoirs reprennent très vite l’habitude de revenir sur la chaussée. D'autres pensent qu’il vaut mieux attendre le printemps, période plus favorable à la pratique du vélo… La FCDE demande qu’une méthodologie d’évaluation soit fixée à l’avance pour que l’expérimentation puisse conclure sans appel.
A la question "Que se passera-t-il si l'expérimentation s'avère négative?" M. Fournier, approuvé par tous, répond qu'il faut partir avec l'idée qu'elle réussira. Mais, il va de soi qu'on ne pourrait pas revenir au statu quo ante pour les raisons de sécurité évoquées ci-dessus. L'intérêt de toutes les parties est bien que cette expérimentation réussisse. Pour cela il faudra que les bandes respectent les normes préconisées par le Certu, que la signalétique et les marquages soient sans ambiguïté aussi bien pour les cyclistes que pour les automobilistes.
En 2010 la Charte départementale des circulations douces était co-signée par le Département et par la FCDE et la Fédération Française de cylotourisme. Elle s'imposait aux aménageurs qui désiraient obtenir des subventions du Conseil général. Le nouvel aménagement Bd Kennedy ne respectant pas la Loi handicap, ne respectait naturellement pas non plus la Charte départementale, ce qui a amené le Conseil général, gestionnaire de l'ancienne N7, à bloquer les subventions pour le réaménagement du Bd Kennedy tant qu'un accord n'aurait pas été trouvé avec les associations concernées. A la réunion du 20 septembre 2012, la CASE, en la personne de son Président et Maire de la Ville de Corbeil-Essonnes, J-P Bechter, avait refusé le principe même de l'installation de bandes cyclables sur la chaussée. M. Bechter estimait qu'elles seraient trop dangereuses, compte tenu du trafic intense sur cette voie (13 300 véhicules/jour), et aussi des vitesses excessives relevées. La FCDE a fait remarquer que si dans les documents du Certu, les bandes cyclables étaient recommandées jusqu'à 12 000/j, et qu'au-delà le Certu préconisait les pistes séparées, la limite d'usage pouvait varier selon les conditions locales. Or les conditions du Bd Kennedy s'y prêtent bien car il est large, rectiligne, sans pente, avec peu de carrefours, et la circulation des poids lourds y est en baisse constante. De plus, grâce à la surlargeur qu'elles procurent, la présence de bandes faciliterait le passage des convois exceptionnels que cette voie à grande circulation doit accueillir. Toutefois, afin de ne pas bloquer la concertation positive qui avait débuté entre la CASE et les associations sur la partie 2 du projet, la FCDE a demandé qu'un constat de désaccord soit fait, les points de vue étant inconciliables. Et elle a annoncé qu'elle allait chercher l'avis du Certu et du Département sur la possibilité de tracer des bandes cyclables pour régler les problèmes de leur sécurité, mais aussi de celle des piétons. Il lui paraissait contradictoire que la CASE affirme que les bandes sont par définition trop dangereuses, et de l'autre, qu'elle lâche tous les cyclistes, même peu aguerris sans protection au milieu du trafic. Elle estimait qu'en refusant d'envisager des bandes cyclables, la CASE s'exonérait trop facilement de sa responsabilité d'avoir créé les mauvaises conditions dont pâtiront les cyclistes si rien n'est fait pour eux. Ca en effet les problèmes actuels sont le résultat du choix des aménageurs de ne pas tenir compte de la Loi handicap. De plus, il était évident que s'ils ne disposaient pas de bandes suffisamment larges et bien signalées, beaucoup de cyclistes se rabattraient sur les aménagements actuels lisibles comme pistes cyclables (revêtement noir) pour aller ou sortir de la piste bi-directionnelle prévue dans la section 2. On se retrouverait alors dans la situation de départ, avec la possibilité de conflits piétons-cyclistes, particulièrement dangereux pour les personnes en situation de handicap.
mis en ligne le dimanche 21 octobre 2012 . Le Conseil général propose des bandes sur chaussée pour libérer les trottoirs non conformes déjà réalisés (phase 1). La CASE semble disposée à les accepter Après de nombreuses péripéties, le 11 juillet 2012, s'était tenue une réunion entre d'un côté, la FCDE, accompagnée des associations qui soutiennent son combat, et de l'autre, les représentants techniques et élus de la Communauté d'agglomération Seine-Essonne. M. J-P Bechter, son président, maire de Corbeil, y avait accepté l'abandon par la CASE du principe de mêler piétons et cyclistes sur "un espace à partager" appliqué dans la partie de l'aménagement déjà réalisée (phase-1). Mais M. J-P Bechter avait fermement réaffirmé son refus de toute bande cyclable pour rassurer les cyclistes peu aguerris, renvoyés dans un trafic de 13 300 véhicules/jour par la faute de la CASE.Un constat de désaccord a donc été fait pour permettre de poursuivre la concertation sur la phase 2. La FCDE se réservait le droit de rechercher un appui auprès du Certu et du Département pour obtenir des bandes cyclables qui lui apparaissaient comme la seule solution équitable. Ce qu'elle a fait par courrier le 17 juillet 2012. Le CG a écrit le 9 octobre 2012 à la FCDE pour annoncer son accord pour l'installation de bandes cyclables "dérogatoires" sur la chaussée à titre expérimental le long de la phase 1. Nous prenons acte que le président du CG fait référence au "parti de la CA de faire des pistes sur trottoirs" comme étant la raison qui l'a amené à tenter l'expérience de bandes dérogatoires aux recommandations du Certu. C'est en effet, la seule possibilité de compensation à donner aux cyclistes en matière de sécurité à moins de détruire une partie de l'aménagement, ce qui serait coûteux. Nous notons aussi que la CASE a abandonné le principe du "trottoir partagé" dans son projet de phase-2 consistant en une piste bidirectionnelle côté Seine. Espérons qu'en maître d'ouvrage avisé elle veillera dorénavant à imposer aux bureaux d'études et aux maîtres d'oeuvress le respect de la Loi handicap comme contrainte prioritaire. Ils doivent définir en premier lieu les contraintes techniques pour l'accessibilité, imposées par la topologie des lieux, les pentes et dévers, les obstacles non déplaçables ou contournables. Les obstacles à l'accessibilité fréquents que sont les alignements d'arbres ou de lampadaires ne font certainement pas partie des contraintes inévitables. On peut espérer que la CASE acceptera cette proposition pour mettre fin à cette affaire qui dure depuis trop longtemps. Ces bandes avec des ajustements permettront de plus d'organiser la traversée du carrefour de l'Ermitage et la redistribution des cyclistes. Et ceux-ci, à en croire la demande de fonds faite au FEDER, seront de plus en plus nombreux puisque l'aménagement permettra aux habitants d'un quartier en ZUS (zone urbaine sensible) de rejoindre les pôles d'emplois. Lien vers la lettre du Conseil général au format PDF PDF\kennedy-CG91_FCDE.pdf Ci-dessous, copie de la lettre du Conseil général au format HTML directement lisible par les machines de lecture pour nos lecteurs aveugles ou malvoyants.
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