La Fédération pour les Circulations Douces en Essonne lutte pour la sécurité et le confort des déplacements non motorisés à pied, en fauteuil roulant, à vélo, à rollers |
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L'aménagement de la rue de la Papeterie à Corbeil - Courrier au maire de Corbeil du 11 octobre 2013 ll est désolant de constater qu'au moment même où l'affaire du Bd Kennedy trouvait une solution par un compromis, les responsables voirie de Corbeil et de la CASE s'entêtaient à imposer leur vision d'un partage piétons/cyclistes sur des espaces mixtes dans l'aménagement de la rue de la Papeterie. Nous leur avions pourtant démontré qu'ils étaient illégaux.
Situation au printemps 2014 Le printemps a vu apparaître les premières feuilles et les potelets anti-stationnement par centaines le long de l'aménagement. Les travaux sont presque achevés. Le parc en construction le long de l'Essonne va donner un environnement champêtre plaisant autour des anciens bâtiments de la papeterie qui ont été conservés.
RdPoint Jean Bouvet. Vue vers le Nord.
RdPoint Jean Bouvet. Vue vers le sud. Les obstacles coupent la ligne médiane de petits carreaux blancs séparant les usagers piétons et cyclistes. La flèche donne aux cyclistes l'obligation de circuler en double sens du côté stationnement.
Courrier conjoint de la FCDE et de CCE du 11 octobre 2013 valant recours gracieux. La CA de Seine-Essonne a réalisé Rue de la Papeterie à Corbeil un aménagement réceptionné le 27 mai 2013 qui, sous prétexte de "partage de la voirie", comme Bd Kennedy mélange piétons et cyclistes au mépris des règles imposées par le Code de la Route et la Loi Handicap. La FCDE et l'association locale CCE avaient deux jours auparavant envoyé un recours gracieux. Son seul effet apparemment a été que les aménageurs ont cru renforcer par un panonceau la fiction que leur aménagement contesté était une Voie Verte. Pour en savoir plus cliquez sur le lien recours-article-juin-2013.html La FCDE et CEE ont adressé un nouveau courrier au maire de Corbeil et Président de la CASE pour lui demander l'enlèvement des panneaux illégaux et d'affecter aux piétons la totalité de l'aménagement afin d'éviter les très fortes dépenses que causerait la mise en conformité du trottoir pair de la rue de la Papeterie.
2013-octobre-corbeil-papeterie.pdf
(En-tête comportant les logos de la FCDE et de CEE avec leurs coordonnées) Le 3 octobre 2013, Monsieur le Président de la Communauté d'agglomération Seine-Essonne, Maire de Corbeil-Essonnes, Rond point de la demi lune -RN7 BP 14, 91830 Le Coudray-Monceaux. Objet : Aménagements Rue de la papeterie à Corbeil- Demande de suppression des panneaux « voie verte ». Monsieur, Nous n'avons reçu à ce jour aucune réponse au courrier recommandé que nous vous avons adressé le 25 mai 2013, et dont vous trouverez copie ci-joint. Nous vous demandions de prendre les mesures nécessaires pour rendre conformes aux dispositions du Code de la route les aménagements de requalification de la rue de la Papeterie à Corbeil-Essonnes, dont la réception a eu lieu le 27 mai 2013. L'anomalie la plus criante était la présence de panneaux "voie verte" sur le trottoir côté pair, voulant donner une apparence de légalité au choix que vous aviez fait en faveur d'un "trottoir mixte", malgré les obstacles importants imposant aussi bien aux piétons qu'aux cyclistes de se croiser dans des conditions dangereuses. Aucune modification n'a été apportée à cet aménagement depuis lors, si ce n'est la pose, sous chaque panneau d'entrée de la pseudo voie verte, d'un panonceau tout aussi inapproprié invitant les cyclistes à circuler en double-sens sur un espace réduit entre les obstacles d'un côté et le stationnement automobile de l'autre. Ces conditions de circulation apparaissent inévitablement comme des sources de risques pour les autres usagers et pour les cyclistes eux-mêmes dans leurs manœuvres d'évitement. De plus, les espaces partagés sont maintenus entre les panneaux et les intersections. On constate même un "partage" des abaissés de trottoirs et de la bande podotactile encadrée des deux potelets habituels, ainsi que des passages piétons sur la chaussée, ce qui est, là encore, parfaitement illégal. A ce propos, nous vous informons que le tribunal administratif de Strasbourg, en sa séance du 23 janvier 2013, a rappelé le caractère illégal des "espaces mixtes". Il a précisé que si rien n'interdit de créer une piste cyclable à hauteur du trottoir, elle doit être clairement séparée du cheminement des piétons, et les séparations doivent être poursuivies jusqu'aux intersections de rues. A ce stade, le réaménagement de la rue de la papeterie pour la rendre conforme à la législation nous parait improbable. Il faudrait en effet installer des séparations et des traversées piétons sur la piste, détectables par les aveugles et malvoyants, créer des abaissés spécifiques pour les cyclistes aux intersections, guider les personnes aveugles ou malvoyantes vers les arrêts de bus, etc. … C'est pour ces raisons, et avec pour objectif la sécurité et le bien-être des usagers vulnérables, que nous vous demandons, a minima, de décider l'enlèvement des panneaux voie verte illégaux, et de redonner à l'ensemble de l'aménagement le statut d'espace réservé aux piétons. Cette décision permettrait de tirer le meilleur parti du choix urbanistique qui a été fait de placer les sorties de garages à l'arrière des immeubles vers des rues parallèles. Grâce à cette configuration, sauf une exception qui devra être traitée séparément, il n'y a pas d'interférences entre les piétons et les voitures. De plus, le bâti ne présente aucun obstacle, ni aucune saillie, entravant la marche des piétons. Les plus vulnérables d'entre eux, les aveugles et malvoyants, peuvent se guider le long des murs et des grilles des riverains. Dans ces conditions, la plupart des obstacles installés au milieu du trottoir peuvent être conservés à leur emplacement. Pour la sécurité des cyclistes, dont la vocation est de circuler sur la chaussée, nous avions obtenu en réunion de chantier que les lignes médianes continues prévues à l'origine, soient remplacées là où cela était possible par des lignes discontinues. Il était en effet illusoire d'espérer que les automobilistes impatients attendent derrière un cycliste lent sur près de 2 km sans faire pression sur lui en le serrant de près pour tenter un dépassement risqué. Nous regrettons toutefois qu'un dôme central de petits pavés ait été rajouté ensuite, ce qui est mal interprété par beaucoup d'automobilistes. Ils hésitent à se déporter franchement même en l'absence de véhicule en face, et donc ne laissent pas, lors du dépassement d'un cycliste, la marge de sécurité latérale de 1m, comme le prévoit le Code en agglomération. Toutefois, les cyclistes ramenés vers la chaussée ne pourront être dépassés dans des conditions satisfaisantes que si les 5500 automobiles qui empruntent cette voie chaque jour y circulent à vitesse modérée. Nous pensons donc qu'une limitation de la vitesse dans cette rue à 30 km/h serait adaptée. Dans l'espoir d’être entendus et dans le seul souci de la sécurité des usagers les plus vulnérables de l’espace public, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Maire, nos respectueuses salutations. (signé Maryvonne MATEU, Présidente de la FCDE) (signé Claude Combrisson, Président de CEE) |