Alors que l’accessibilité est
une obligation nationale depuis 1975 et répond à une forte demande des
citoyens français, la loi de 2005 qui prévoyait l’accessibilité au 1er
janvier
2015 n’a pas été respectée et
des délais supplémentaires sont aujourd’hui proposés pour rendre la
France accessible.
Face à ce constat qui prive des
millions de citoyens d’une réelle liberté d’aller et venir, plusieurs
organisations représentatives de personnes en situation de handicap, des
personnes âgées, des familles, d’usagers des transports en communs et de
la voie publique (cyclistes et piétons) décident de s’unir pour créer un
collectif national pour une France accessible pour tous. La création de
ce collectif fait suite à la publication de l’Ordonnance relative à
l’accessibilité qui crée les Agendas d’accessibilité programmés (Ad’AP).
L’ambition de ce collectif est
de rassembler tous ceux dont le quotidien dépend de l'accessibilité et
de la conception universelle pour tous ou qui en sont promoteurs. Son
ambition est aussi de promouvoir l’accessibilité auprès de l'opinion
publique et des décideurs politiques. Car l’accessibilité universelle
n’est pas une demande catégorielle mais concerne l’ensemble de la
population et notamment : les personnes en situation de handicap, les
personnes âgées, les parents avec poussettes, les femmes enceintes, les
blessés temporaires, les enfants en bas âge, les cyclistes, les
voyageurs avec bagages, les livreurs et toutes les personnes valides
pour le confort procuré.
Ce collectif pour une France
accessible pour tous rappelle son opposition au texte actuel de
l’Ordonnance relative à l’accessibilité des établissements recevant du
public et des transports en commun, contre lequel il entend dès
maintenant se mobiliser tant au plan national que local. En effet, cette
Ordonnance constitue un recul des ambitions de la loi de 2005 mais aussi
un coup porté à la nécessaire adaptation de la société au
vieillissement.
Le collectif rejoint les
recommandations faîtes par le Défenseur des Droits au Gouvernement, et
partage l’avis défavorable que le CNCPH (Conseil National Consultatif
des Personnes Handicapées) a émis par rapport à l’Ordonnance.
Aussi, le Collectif pour une
France accessible appelle les Parlementaires à refuser de ratifier en
l’état l’Ordonnance qui leur sera présentée prochainement par le
Gouvernement.
Plus les mesures pour achever
les transformations nécessaires tarderont à être prises aujourd'hui,
plus lourdes seront les dépenses pour répondre aux citoyens de demain.
Ce collectif appelle toutes les
organisations engagées pour l’accessibilité universelle à le rejoindre.
Premières organisations
participantes au collectif :
- l’Association française contre les myopathies (AFM-Téléthon)
- l’Association Nationale Pour l'Intégration des personnes Handicapées
Moteurs (ANPIHM)
- l’Association des paralysés de France (APF)
- la Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et
amblyopes (CFPSAA)
- la Confédération française des Retraités (CFR)
- le Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL)
- les Droits du piéton
- la Fédération française des associations d’infirmes moteurs cérébraux
(FFAIMC)
- la Fédération Nationale des Associations de Retraités (FNAR)
- la FNATH, association des accidentés de la vie
- la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT)
- le Groupement français des personnes handicapées (GFPH)
- le Groupement pour l’Insertion des personnes handicapées physiques (GIHP)
- la Fédération Jumeaux et plus
- l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou
handicapées psychiques (UNAFAM)
- l’Union nationale des associations de parents d’enfants inadaptés (UNAPEI)
- l'Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés
sanitaires et sociaux
(Uniopss)
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