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Bondoufle - des logos
seront peints: ils représenteront un parent avec son enfant, une
personne en fauteuil roulant, et le sigle 20 pour rappeler la vitesse à
respecter. ( DR) |
Cette rue
donne la priorité
aux
personnes handicapées
Les travaux seront minimes. Mais ils
changeront la vie de nombreuses personnes. La ville de Bondoufle a
décidé de faire de la rue Gabriel‑Jaillard, celle qui jouxte la rue
principale des Trois-Parts menant au centre-ville, une voie ou la
priorité est donnée aux personnes à mobilité réduite (PMR).
Une première en France qui consiste à avertir
les automobilistes qu'ils doivent toujours laisser passer handicapés
moteurs, déficients visuels, femmes enceintes, enfants, parents avec
poussette, personnes âgées...
La vitesse limitée à 20 km/h
« Un gros panneau assorti d'une ligne rouge
criarde indiquera que l'on entre dans une rue priorité PMR, détaille
Jean-Marie Valentin, le conseiller municipal qui a piloté le projet. Une bande rugueuse
sera apposée au milieu de la voie, non seulement pour que les non ou
mal-voyants puissent se repérer mais aussi pour alerter une nouvelle
fois les passants sur la nécessité de faire attention.
Toute la zone, qui comprend près de 85
maisons, sera limitée a 20 km/h et des logos seront peints au sol : ils
représenteront un parent avec son enfant, une personne en fauteuil
roulant et le sigle 20 pour rappeler la vitesse à respecter. D'un coût
de quelques milliers d'euros, les travaux ne prendront que deux ou trois
semaines et seront terminés cet été : c'est tout l'avantage de ce type
de chantier, reprend Jean-Marie Valentin. Avec peu de travaux, on peut
redessiner une rue, l'objectif étant que l'on poursuive dans plusieurs
autres rues. »
Au vu de leur configuration, environ 40 % des
rues de Bondoufle pourraient avoir droit à ce lifting et être limitées à
20 km/h. Celles-ci sont déjà sans trottoir pour ne pas gêner les
personnes a mobilité réduite.
Florence
Méréo
Cliquez sur le lien pour ouvrir l'article complet du Parisien du 3 mai 2010 au
format PDF :
Bondoufle_LeParisien_ 03mai2010.pdf
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