frise FCDE

FCDE

La Fédération pour les Circulations Douces en  Essonne lutte  pour la sécurité et le confort des déplacements  non motorisés  ( à pied, en fauteuil roulant, à vélo, à rollers)

logo de la FCDE -

Respectons-nous les uns les autres !

Accueil du site de la FCDE

Présentation de la FCDE

Statuts de la FCDE

La Charte de la FCDE

Liens utiles

 Associations adhérentes

Pages  adhérents

Recherche sur le site: cliquez ici

Mémento

Mémento technique de la FCDE en PDF

Actualités, débats, propositions 

Forum technique, définitions, documentations

1 Le Code de la rue et ses derniers développements 

2 Code de la route et

circulations douces

3 Code de la route et aménageurs

Législation sur les déplacements non motorisés, PDU, PLD

Déplacements des personnes à mobilité réduite et en fauteuil
Déplacements des piétons valides
Album des photos-chocs
Schéma Directeur des itinéraires et Charte des Circulations Douces du CG de l'Essonne  
Projets d'aménagements en Essonne

Voies Vertes en projet et réalisées en Essonne

Manifestations et balades 

Comptes rendus de réunions
Actions des associations locales adhérentes

1-Espace enfants: Sécurité, code, jeux, tests

 

2- pédagogie

Archives FCDE

 

8 novembre 2006 

Benoît Carrouée, Président de la FCDE, a été victime d'un accident au niveau de l'échangeur N7-D310. Il en a réchappé mais combien de morts faudra-t-il avant que des mesures soient prises?

Benoît Carrouée a été victime d'un accident au niveau de l'échangeur N7-D310 à la limite de Ris et de Grigny, à l'endroit même où la FCDE avait organisé une manifestation suite aux travaux calamiteux de la DDE en 2003. Il a été percuté par l'arrière par une voiture qui roulait en grand excès de vitesse, comme tant d'autres, sachant qu'il n'y a jamais de contrôle radar à cet endroit. De nuit, le conducteur l'a vu trop tard pour l'éviter en déboîtant à droite au moment de s'engager sur l'échangeur. Malgré un coup de frein intense et prolongé de la voiture qui a dérapé sur plus de 18 m, il a été projeté loin devant avec son vélo. Il s'en est sorti par chance avec des contusions multiples plus sérieuses, à la hanche et aux lombaires. Peut-être n'y aura-t-il pas de séquelles.

 
Il y a eu un accident mortel entre un motard et un camion deux jours plus tard quelques mètres plus loin. Il y avait eu un accident mortel d'un cycliste 500 m plus haut sur la N7 côté Grigny en juillet 2005, un accident mortel d'un piéton fauché par un poids lourd un peu plus loin en rentrant dans Ris Orangis (devant l'église près de notre salle de réunion) en février 2001 et un autre accident mortel d'un piéton  500 m plus haut sur la D310 devant la gare il y 4 ou 5 ans; tout cela à cause des vitesses excessives favorisées par cet aménagement autoroutier en pleine zone urbaine...

 

En juin 2003 la FCDE avait organisé une  conférence de presse et une manifestation sur la N7 contre cet aménagement. (cliquez sur rassemblementN7juin2003). Vous pourrez visualiser l'endroit où a eu lieu l'accident et relire le texte mis en ligne le 3 octobre dernier (2006) avec la "photo choc n° 9" cliquez sur photo_choc9.html . Voir aussi la photo choc n° 10 prise sur le vif au même endroit. Nous complétons donc la série avec la photo du vélo de Benoît Carrouée après l'accident, moins drôle mais qui mérite le titre de "photo choc11" au sens propre.
 
Outre à la DDE, responsable en premier lieu par ses accumulations d'erreurs et le non-respect de la loi sur les déplacements cyclables, la FCDE en veut beaucoup aux élus locaux et à la police de n'avoir rien fait pour réduire les risques d'accidents en réduisant la vitesse et ce, malgré les démarches répétées de la FCDE et de La roue tourne depuis des années. Ce passage est certes particulièrement dangereux mais c'est le seul passage possible autant à pied qu'à vélo dans le Val de Seine à ce niveau (l'adjoint de la DDE chez qui nous étions allés protester nous avait répondu : pourquoi ne passez-vous pas ailleurs ? : il n'avait jamais réalisé, comme les autres élus concernés qui ne se déplacent qu'en voiture, qu'il n'y avait aucun autre passage).
Combien faudra-t-il de morts avant que les responsables publics se décident à bouger ?

Dans nos courriers nous ne demandions pas en priorité de refaire un aménagement plus urbain à cet endroit, car cela sera long et coûteux (et le Conseil général à qui l'Etat a refilé ses erreurs du passé, n'a pas l'argent pour les réparer à court terme) mais au moins, en attendant,

- de faire respecter le 50 km/h par des panneaux de rappel et des contrôles radars
- de mettre les trottoirs en état et de marquer les traversées piétonnes
- de mettre en place le comité d'axe RN7 prévu dans le PDU.
 
Cet accident nous motivera encore plus à agir pour obtenir qu'enfin on nous écoute.

Pour terminer une petite devinette. Qui a dit?

"L’analyse de l’accidentalité révèle que le facteur “infrastructures” est présent dans 42 % des accidents mortels. Il apparaît donc légitime de regarder ce qui au nom de l’infrastructure peut contribuer à améliorer la sécurité routière, éviter des accidents, mais lorsqu’ils surviennent faire en sorte que leurs conséquences ne soient pas aggravés".

Vous n'avez pas trouvé?  Jean Panhaleux, directeur adjoint de la DSCR (Direction de la sécurité et de la circulation routières), chargé, entre autres, des campagnes de sécurité routière et de la validation des propositions pour la mise en place du Code de la rue étudié par le Certu.

Il était à l'époque directeur adjoint de la DDE de l'Essonne. Il avait été difficile de le faire bouger mais il était quand même venu rencontrer des responsables de la FCDE pour "chercher une solution". Mais bien entendu rien n'avait été fait puisqu'il était dans les règles qu'un ouvrage d'art soit protégé, ce qui était la justification pour mettre des glissières de sécurité sur le cheminement piétonnier sauvage.

 
Rechercher:
domaine1.com domaine2.com